DPC 2017
SFDRMG. Numéro organisme : 1080
1)Des principaux motifs de consultations en soins primaires ;
2) Des questionnements les plus fréquents des patients et des médecins ;
3) Des orientations nationales fixées par le décret du 8 décembre 2015.
A propos du DPC 2017, vous trouverez dans cette page les cinq chapitres suivants :
- Les séminaires de un ou deux jours;
- Les e-DPC qui peuvent aussi être le support de réunions présentielles;
- Les conditions de l’ANDPC;
- Les conditions de la SFDRMG.
- Pour toute aide : sfdrmg.secretariat@gmail.com et aux heures de bureau au 01 71 19 99 68
I – LES SEMINAIRES 2017
Vous pouvez dès aujourd’hui vous inscrire pour une ou plusieurs actions auprès de notre secrétariat ou en vous inscrivant directement
SFDRMG : numéro organisme : 1080
II – Les e-DPC 2017
Programmes de e-DPC en 4 étapes
–> Un premier regard sur les pratiques réelles
–> Une appropriation des données de la littératures suivie d’un test de lecture sur les points clés de ces documents.
–> Une appropriation des dernières synthèses disponibles suivie d’un nouveau test de lecture.
–> Un deuxième questionnaire pour évaluation finale de l’impact sur les pratiques.
Ces différentes étapes se déroulent toutes entièrement en ligne.
Une réunion physique des participants sur un même thème, quand elle est possible, est fortement recommandée pour analyse partagée et échanges de pratiques.
–> La liste des e-DPC proposés (au 8 décembre 2016).
Pour toute pré inscription, les coordonnées sont notées sur le document.
Douleurs abdomino-pelviennes et /ou asthénie persistante : pensez à l
Les douleurs pelviennes chroniques sont un motif fréquent de consultations médicales et gynécologiques. Parmi les causes l’endométriose occupe une place importante. Elle doit être systématiquement recherchée du fait de sa prévalence estimée à 33%. Elle concernerait en France 1,5 à 2,5 millions de femmes en âge de procréer[1]Les conséquences les plus marquantes de l’endométriose sont les douleurs et l’infertilité qui peuvent impacter gravement la qualité de vie des femmes concernées 1,[2], [3] .
Actuellement, on estime qu’il faut entre sept et neuf ans à une femme souffrant d’endométriose pour obtenir un diagnostic en sachant qu’une femme sur dix en est atteinte 3. À l’avenir, les signes de la maladie devront être recherchés de façon systématique chez les jeunes filles lors des nouvelles consultations médicales désormais obligatoires pour les 11-13 ans et les 15-16 ans. C’est en effet à l’adolescence, au moment des premières règles, que l’endométriose se déclenche[4],[5].
Tous les cas d’endométriose ne se traduisent pas forcément par des douleurs, mais s’il y a bien un symptôme qui doit faire suspecter systématiquement la maladie, ce sont des règles anormalement douloureuses. Or, les règles étant douloureuses par nature et que par ailleurs tout le monde n’a pas les mêmes seuils de tolérance à la douleur, ce symptôme n’est pas toujours correctement pris en compte.
À cela s’ajoute un éventail de symptômes extrêmement variés qui n’évoquent pas d’emblée une endométriose : douleurs digestives, douleurs musculosquelettiques, troubles urinaires, fatigue douleurs lors des rapports sexuels1. Les résultats de l’étude Suisse ont montré que 50,7% des femmes atteintes d'endométriose souffraient par ailleurs de fatigue récurrente, en comparaison avec seulement 22,4% des femmes qui n'étaient pas atteintes par cette maladie.
De plus, la fatigue liée à l'endométriose était aussi associée à sept fois plus d'insomnies, quatre fois plus de dépressions, deux fois plus de douleurs et près d'une fois et demie de plus de stress au travail en comparaison avec les femmes en bonne santé.
La ministre de la Santé a donc annoncé le 8 mars 2019 qu’un effort particulier allait être fait pour mieux informer le grand public, mais aussi pour renforcer la formation des professionnels de santé sur les signes d’alerte et l’examen clinique et les stratégies thérapeutiques 4.
il existe quatre signaux d’alerte clairs 3,[6]: des douleurs sévères et répétées lors des règles ; des douleurs répétées lors des rapports sexuels ; des douleurs répétées lors de la défécation pendant les règles ; mais aussi des douleurs pelviennes chroniques pas forcément en rapport avec les règles.
Il n’existe aucun consensus permettant de retenir un questionnaire plutôt qu’un autre pour l’étude de l’endométriose. Le choix du questionnaire est propre à chaque auteur et dépend de la question posée 3, [7] susceptible d’induire une errance des patientes, un retard au diagnostic et des prises en charge pas toujours adaptées y compris chirurgicales.
Objectifs :
I. Objectif général
L’objectif général de cette action est de permettre aux participants de s’approprier les données concernant le dépistage précoce de l’endométriose, les étapes du diagnostic et la prise en charge.
II. Objectifs spécifiques
À l’issue de cette action les participants doivent être en mesure de :
- Connaître l’histoire de l’endométriose
- Reconnaitre les symptômes les plus fréquents d’endométriose
- Hiérarchiser les examens de 1ère, 2ème et 3ème intention pour établir le diagnostic d’endométriose.
- Connaître et prescrire les différents traitements autres que chirurgicaux.
- Décrire les éléments susceptibles d’indiquer une intervention chirurgicale.
- Mettre en place un dialogue d'information avec la jeune fille ou la femme.
Expert : COLOMBIER Pierre
Délais de rétractation :
Selon le règlement intérieur (RI) des formations de la SFDRMG (cliquez pour consulter)
Contact :
sfdrmg.secretariat@gmail.com
Tél : 01.43.04.56.59 du lundi au jeudi de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00 et le vendredi de 9h00 à 12h00
Accessibilité aux personnes handicapées :
Contactez notre secrétariat pour obtenir les dispositions pour l'accès des personnes en situation de handicap.
La juste prescription des opioïdes dans les douleurs chroniques cancéreuses
« Pendant longtemps, la douleur a été vécue comme une fatalité. L’évolution des
connaissances nous donne aujourd’hui des moyens importants, permettant de réduire
dans des proportions considérables la douleur des patients. »
Cette phrase de Bernard Kouchner en introduction de premier plan d’action contre la douleur, il y a 25 ans, reste d’actualité. Le médecin généraliste est en première ligne dans la lutte contre la douleur, lutte où les opioïdes ont un rôle majeur pour les douleurs avec un score à l’échelle numérique ≥ 6/10. Nous prescrivons 86,3 % des opioïdes faibles, tels que tramadol, codéine ou poudre d’opium, et 88,7 % des opioïdes forts, tels que morphine, oxycodone ou fentanyl. Ils agissent contre les douleurs d’origine nociceptive, le tramadol ayant en plus un effet monoaminergique. Deux écueils nous menacent : un soulagement incomplet de la douleur et une sous-estimation des effets indésirables (abus, mésusage, surdosage, intoxication, hospitalisations, décès).
Entre 2006 et 2017, la consommation globale des opioïdes faibles est restée relativement stable. Le retrait du dextropropoxyphène en 2011 a été accompagné de l’augmentation de la consommation des autres opioïdes faibles et en particulier du tramadol. Il devient l’antalgique opioïde le plus consommé (forts et faibles confondus) avec une augmentation de plus de 68 % entre 2006 et 2017, la prescription d’opioïdes forts a augmenté d’environ 150 %. L’oxycodone est l’antalgique opioïde qui marque l’augmentation la plus importante. On observe une augmentation du mésusage, ainsi que des intoxications et des décès liés à l’utilisation des antalgiques opioïdes, qu’ils soient faibles (par exemple le tramadol, la codéine et la poudre d’opium) ou forts (par exemple la morphine, l’oxycodone et le fentanyl). Cependant, la situation n’est pas comparable avec celle observée aux États-Unis et au Canada. Cette formation poursuit les objectifs de la récente recommandation de la Haute Autorité de Santé : porter une réflexion globale sur les médicaments opioïdes et promouvoir leurs bons usages.
Objectifs :
I. Objectif général
L’objectif général de ce projet est de permettre aux participants de s’approprier les bonnes règles de prescription des antalgiques opioïdes chez l’adulte souffrant d’une douleur chronique d’origine cancéreuse compte tenu de la situation du patient, leur surveillance et l’information à partager avec le patient.
- II. Objectifs spécifiques
À l’issue de cette action les participants doivent être en mesure de :
- Évaluer l’intensité de la douleur
- Reconnaître une douleur neuropathique ou à composante neuropathique
- Connaître les différentes molécules, leur efficacité et leurs risques.
- Prescrire dans le cadre d’une douleur chronique d’origine cancéreuse.
- Informer et partager la décision avec le patient.
- Prendre en charge un mésusage, un surdosage.
Délais de rétractation :
Selon le règlement intérieur (RI) des formations de la SFDRMG (cliquez pour consulter)
Contact :
sfdrmg.secretariat@gmail.com
Tél : 01.43.04.56.59 du lundi au jeudi de 9h00 à 13h00 et de 14h00 à 18h00 et le vendredi de 9h00 à 12h00
Accessibilité aux personnes handicapées :
Contactez notre secrétariat pour obtenir les dispositions pour l'accès des personnes en situation de handicap.
III – Les conditions de l’ANDPC
Quatre données principales.
- 2 940 euros par médecin et par an. Au moins pour 2017.
- 21 heures maximum par an indemnisées.
- 95 euros pour le forfait de la structure
- 45 euros d’indemnisation du médecin pour perte de ressources.
IV – Les conditions de la SFDRMG : inscription
Trois choix
- 30 euros : première inscription pour l’année en cours à un DPC.
- 90 euros : première inscription pour l’année en cours à un DPC avec 40 numéros (un par semaine) de BIBLIOMED et 52 numéros (un par semaine) de La Semaine.
- 130 euros : première inscription pour l’année en cours à un DPC avec 40 numéros (un par semaine) de BIBLIOMED et 52 numéros (un par semaine) de La Semaine ansi qu’un abonnement pour 10 numéros de MEDECINE.
Au moment de votre inscription les réglements pourront être faits soit pas chèque soit par PayPal.
Dernière mise à jour : 28/04/2024 14:59:17