Différences entre les versions de « Troubles du post-partum »
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'''Il y a un risque accru de dépression survenant dans la période postnatale précoce. Il est triplé au cours des cinq premières semaines après la naissance.''' | |||
Un grand nombre d'études ont évalué la prévalence de dépression postnatale, Dans celles où une méthodologie solide a été utilisée, la prévalence varie de 4,5% à 28% des femmes dans la période postnatale, pour la majorité autour de 10% à 15%. Une méta-analyse donne une prévalence de 13%. | |||
Dans des études de cohorte environ 7% des adultes rapportent un épisode dépressif au cours des 12 mois précédents et 12,7% rapportent un épisode dépressif pendant la grossesse. | |||
Références: | |||
* [http://www.sign.ac.uk/guidelines/fulltext/60/section3.html Scottish Intercollegiale Guidelines Network (SIGN). Postnatal depression and puerperal psychosis. Juin 2002.] | |||
* Stewart DE. Depression during pregnancy. N Engl J Med 2011;365:1605-11 | |||
Mots clés : dépression – post-partum | |||
Qualité de la preuve : niveau 3. |
Version du 6 mars 2013 à 10:52
Comment définir le baby blues ?
Le « postpartum blues » ou « baby blues » ou « syndrome du 3e jour » n’est pas une maladie mais un état dysphorique transitoire au cours duquel s’installe la relation mère enfant.
C’est une réaction post-natale fréquente, contemporaine de la montée laiteuse, survenant dans les 3 à 10 jours qui suivent l'accouchement et de durée brève, de quelques heures à quelques jours.
Selon le nombre de jours pris en compte après l’accouchement on considère qu’il touche de 30 à 80% des femmes. Il est parfois totalement inaperçu de l’entourage.
Les symptômes sont variables d’une femme à l’autre :
– crises de larmes sans raison apparente,
– sautes d'humeur, phases d’excitation, idées tristes,
– hypersensibilité aux critiques ou aux commentaires faits par l'entourage,
– irritabilité, anxiété sur ses capacités à pouvoir s'occuper du bébé,
– difficultés à s'attacher au nouveau-né et sentiment de culpabilité,
– accablement, découragement,
– insomnie.
Il n’est pas corrélé avec une psychopathologie sous-jacente de la mère. Il ne nécessite pas de traitement particulier. Sa prise en charge par le professionnel consiste essentiellement à écouter, rassurer et réconforter la mère.
En revanche, si les symptômes persistent au-delà de ces deux semaines, la question d’une difficulté maternelle émergente doit se poser et éventuellement celle d’un diagnostic de trouble dépressif caractérisé.
Références;
- Durand B. Les troubles psychiatriques du post-partum. Conc Médical 2005 ; 127(18) :935-40.
Mots clés: troubles du post-partum
Qualité de la preuve : niveau 3
Y a-t-il une fréquence particulière des dépressions en période post natale ?
Il y a un risque accru de dépression survenant dans la période postnatale précoce. Il est triplé au cours des cinq premières semaines après la naissance.
Un grand nombre d'études ont évalué la prévalence de dépression postnatale, Dans celles où une méthodologie solide a été utilisée, la prévalence varie de 4,5% à 28% des femmes dans la période postnatale, pour la majorité autour de 10% à 15%. Une méta-analyse donne une prévalence de 13%.
Dans des études de cohorte environ 7% des adultes rapportent un épisode dépressif au cours des 12 mois précédents et 12,7% rapportent un épisode dépressif pendant la grossesse.
Références:
- Stewart DE. Depression during pregnancy. N Engl J Med 2011;365:1605-11
Mots clés : dépression – post-partum
Qualité de la preuve : niveau 3.